Faudrait pas croire que c'est bonnard

D'avoir un grillon dans l'cigare

C'est tuant

Mes neurones fument de gros pétards

Qui me connectent sur le bizarre

J'suis à cran

Quand je regarde autour de moi

Je n'vous dis pas tout c'que je vois

C'est délirant

Un coq en pâte sur un perchoir

Président d'une basse-cour de couards

Gavée 

De blé

Compensatoire

Qui passe 

Sous l'nez

Du désespoir

On m'a traîné à la Pitié

Pavillon des grands allumés

Du bocal

Personne n'a voulu me soigner

Sous prétexte que j'étais fauché

Associal

J'avais même pas la CMU

Qui donne droit au chapeau pointu

Chirurgical

Faut voir l'bon côté d'la misère

Quand t'as pas d'tunes on t'laisse pépère

Sinon

T'es bon

Pour la Centrale

Qui pète

Tes plombs

D'original

Vaudrait p'être mieux que je me casse

Avant qu'on abîme ma carcasse

De Gogol

Mais qui va réveiller les masses

Si y'a plus qu'Enrico Macias

Comme guignol

Après tout j'men fous qu'est-ce que j'risque?

J'ai pas d'problème avec le fisc

C'est c'qui m'console

Même si j'dois finir au violon

J'pactis'rai pas avec les cons

Le nerf

D'ma guerre

C'est le tapage

J'peux rien

Y faire

Je suis en rage

À la question:

"Quel lien mystérieux unit BOUDEHENT à l'OIGNON ?"

Je réponds simplement :

Aucun !

Si ce n'est que les deux ne s'écrivent pas comme ils se prononçent.

OIGNON se prononce OH NIONS !

BOUDEHENT se prononce BOUT DE HAINE ou BOUT DE "HEN"

"HEN", comme la poule en anglais.

D'ailleurs, j'ai une prédilection pour cet animal.

Si :

"Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras",

alors pourquoi :

"L'espoir fait vivre" ?

Moi, je dis que ce n'est pas logique.